Le sultan Shâriyâr, déçu par l'infidélité de son épouse, la fait mettre à mort, et afin d'éviter d'être à nouveau bafoué, il décide d'assassiner chaque matin la femme qu'il aura épousée la veille. Shéhérazade, la fille du grand vizir, se porte alors volontaire pour épouser le sultan et, par le fait même, faire cesser le massacre : habile conteuse, chaque nuit, elle raconte au sultan un fragment d'histoire dont la suite est reportée au lendemain. Le calife dont la curiosité est excitée ne peut se résoudre à tuer la jeune femme ; il reporte l'exécution de jour en jour afin de connaître la suite du récit commencé la veille. Peu à peu, Shéhérazade gagne la confiance de son mari...
À la fin du livre, le sultan s'aperçoit que pendant les presque trois ans écoulés, Schéhérazade lui a aussi fait trois beaux enfants, et renonce pour cette raison à la faire exécuter.
Guerne Armel est le traducteur.